Chers tous, je ne vais pas faire des promesses que je ne pourrai pas tenir. Chaque année, j'essaye de pouvoir poster le plus d'articles possibles mais mon emploi du temps rend la tâche délicate. La fin d'année dernière a été très chargée du point de vue professionnel et je n'ai pas pu mettre à jour le blog pendant plusieurs semaines. Je le regrette bien entendu car c'est l'activité d'écriture que je préfère. En revanche, j'ai pu rester présent sur les réseaux sociaux tels qu'Instagram ou Tiktok mais la nécessité de faire du buzz pour pouvoir générer de la visibilité rend l'activité peu gratifiante et entraîne une baisse générale de l'intérêt de ce qu'on voit sur ces plateformes. Dans ce contexte, la seule promesse que je puisse faire est de profiter de chaque instant disponible pour écrire. Bref, une sorte d'obligation de moyens et pas de résultats.
J'espère bien y arriver car l'année 2024 s'annonce passionnante. C'est l'année du dragon, une année bissextile mais surtout une année où de nombreux obstacles se profilent: le contexte géopolitique, les problèmes économiques, le coût de l'énergie sont des paramètres incontournables. Et surtout un ralentissement des ventes horlogères a été observé sur de nombreux marchés. Il faut évidemment manipuler avec précaution les chiffres de la Fédération de l'Industrie Horlogère Suisse qui restent optimistes mais le véritable juge de paix reste le sell-out, les ventes effectuées aux clients finaux. Et sur ce point, pas besoin d'être un extra-lucide pour constater que le marché se tend après les très belles années post-covid. Les discussions avec les détaillants montrent que les dernières semaines furent calmes en terme de trafic dans les boutiques et les clients sont réticents à dépenser de fortes sommes sur un coup de tête. Parce que malheureusement, les difficultés ne conduisent pas à la modération tarifaire, bien au contraire. La baisse des volumes et la volonté des marques de produire moins mais d'augmenter significativement le prix moyen d'une montre vendue ne font qu'amplifier les augmentations et les premières valses des étiquettes sont déjà arrivées le 1er janvier.
Le marché horloger est particulier et la baisse des prix n'est pas une option envisageable pour plein de raisons, ne serait-ce que pour la préservation de l'image de marque. Mais le constat est qu'en Europe de l'Ouest, l'acquisition d'une jolie montre devient un luxe presque inabordable et l'achat d'une pièce va dégringoler dans la liste des priorités. Les clients traditionnels sont perdus, ils pouvaient auparavant se faire plaisir avec un mois de salaire, aujourd'hui pratiquement plus rien n'est disponible parmi les marques les plus connues en dessous de deux voire trois mois de salaire.Les contextes difficiles ont cependant du bon: ils permettent de faire le tri entre les bons et les mauvais. C'est la raison pour laquelle l'année qui débute sera excitante. Les marques connues vont devoir faire preuve d'imagination et de créativité, de nouveaux acteurs entrent en jeu avec des montres plus abordables et audacieuses, le marché que ce soit en matière d'offre ou de distribution est en pleine effervescence. C'est la raison pour laquelle je veillerai à coller le plus possible à l'actualité afin de pouvoir observer ces tendances et poursuivre cette activité d'écriture que j'apprécie tant.
En attendant les premières nouvelles de l'année, je vous adresse, ainsi qu'à tous vos proches tous mes meilleurs voeux pour cette année qui débute, en espérant que 2024 vous apporte santé, bonheur et prospérité, sans oublier une jolie montre au poignet ! Soyons certains que ce ne sont pas les nouveautés horlogères qui manqueront car les marques devront être présentes médiatiquement tout le long de l'année pour sortir du lot.