C'est parfois sur les supports les plus inattendus que l'on peut lire les articles les plus intéressants. Et cette fois-ci, c'est le site des anciens élèves de Centrale Lyon qui nous propose une interview croisée de deux ingénieurs, diplômés de l'Ecole, qui travaillent chez Rolex. A travers leurs réponses, ils nous offrent une plongée dans le quotidien d'une une division R&D méconnue et qui fait souvent l'objet d'une mauvaise interprétation.
Contrairement à ce que certains peuvent penser, je considère la division R&D de Rolex comme étant une des plus efficaces et fertiles de l'industrie. Ses réalisations ne sont peut-être pas spectaculaires au sens de la rupture technologique mais elles sont utiles car à la disposition de la clientèle et améliorant sans cesse les performances et le confort des montres. Rolex, c'est ça: ce n'est pas une révolution mais une évolution permanente. Compte tenu de la nature de l'activité de cette division, il est très difficile d'obtenir des informations et c'est la raison pour laquelle cette interview est précieuse tout en respectant évidemment les règles de confidentialité de la société.
Elle met en lumière l'orientation de Rolex: la division R&D travaille sur la chronométrie, la fiabilité, la robustesse, l'ergonomie et le rendu agréable pour le client mais veille surtout à ce que ces dimensions soient pérennes. Comme le disait Michelin (une société peut-être très proche dans l'esprit de Rolex), "les plus belles performances sont celles qui durent". C'est tout l'enjeu de cette division R&D qui doit oeuvrer à cette pérennisation qui fait l'image de Rolex.