Patek Philippe vient de mettre à jour son site Internet afin de le rendre plus agréable à visiter à partir de tablettes ou de smartphones. Cette évolution est une réussite car la navigation est claire et intuitive et les informations par modèle regroupées au sein d'une même page. La présentation de chaque modèle est accompagnée par une série de photos et le mode d'emploi téléchargeables. Les autres versions du modèle sélectionné sont également facilement accessibles en bas de page.
Les prix sont indiquées en francs suisses tels que pratiqués au Salon de Genève:
Mais la grande nouveauté est la présence des prix libellés en francs suisses avec taxes. Certes, j'aurais aimé pouvoir accéder aux prix français mais si le site est disponible en plusieurs langues, la localisation ne peut être changée. Je comprends toutefois l'attitude de Patek Philippe qui s'évite de devoir gérer des centaines et des centaines de prix en devises différentes ce qui peut être une source d'erreur. Les prix en francs suisses appliqués au salon Patek Philippe de Genève donnent de toutes les façons une très bonne indication.
Dans l'attente de l'arrivée de sa Nautilus en boutique, les belles photos du site peuvent faire patienter:
Un des piliers du site est consacré aux détaillants et au service clients. J'y retrouve, outre le réseau de distribution, les rubriques incontournables dédiées au registre des propriétaires et à la demande de l'extrait des archives.
L'attention est portée sur le service clients:
Le site est donc bien à l'image de la marque: soigné, intuitif, efficace et orienté clients. Il met également en lumière dans sa section "suivez-nous" le fait que Patek Philippe ne communique en ligne, au-delà de son site institutionnel, que par ses chaines Vimeo et Youtube. Pas de compte Instagram (même si un fut créé pour l'exposition à New-York: @patekphilippeexhibition), pas de page officielle sur Facebook. Alors, peut-être est-ce regrettable dans le monde digital de 2017. Mais là encore, Patek Philippe maîtrise totalement sa communication et finalement se distingue de ses concurrents en conservant une part de discrétion et donc de désirabilité.