De prime abord, Zürich est un drôle de nom pour une montre résolument fière d'être allemande. Mais il n'a pas été choisi au hasard: la Nomos Zürich est le point de rencontre entre la conception horlogère allemande et la création suisse. En effet, elle fut dessinée par le designer suisse originaire de Zürich Hannes Wettstein.
La Zürich est une montre très convaincante car elle réussit à dépoussiérer les codes Nomos tout en conservant ses principales forces. Pendant de très nombreuses années, Nomos a basé son esthétique sur le style "Bauhaus" tel qu'il fut utilisé lors de la conception d'un cadran qui a équipé plusieurs montres dans les années 30: un design épuré, une petite seconde à 6 heures, une alternance entre chiffres à la typographie caractéristique et index, des aiguilles bâton dont le but est de simplement afficher le temps avec efficacité. Ce style fut repris sans modification par Nomos pour son modèle phare, la Tangente mais fut également décliné avec l'Orion (sans chiffres), avec la Ludwig (chiffres romains), avec la Tetra (boîtier carré). Il existait une cohérence esthétique entre toutes ces montres qui pouvait, dans un certain sens, conduire à une redondance. Nomos a senti le danger et a présenté une montre au design plus sport, plus décontracté: la Club. Mais restait à redéfinir la montre qui allait jouer la carte de l'élégance dans cette stratégie de différentiation: tel est le but de la Zürich.
La Zürich est une montre très convaincante car elle réussit à dépoussiérer les codes Nomos tout en conservant ses principales forces. Pendant de très nombreuses années, Nomos a basé son esthétique sur le style "Bauhaus" tel qu'il fut utilisé lors de la conception d'un cadran qui a équipé plusieurs montres dans les années 30: un design épuré, une petite seconde à 6 heures, une alternance entre chiffres à la typographie caractéristique et index, des aiguilles bâton dont le but est de simplement afficher le temps avec efficacité. Ce style fut repris sans modification par Nomos pour son modèle phare, la Tangente mais fut également décliné avec l'Orion (sans chiffres), avec la Ludwig (chiffres romains), avec la Tetra (boîtier carré). Il existait une cohérence esthétique entre toutes ces montres qui pouvait, dans un certain sens, conduire à une redondance. Nomos a senti le danger et a présenté une montre au design plus sport, plus décontracté: la Club. Mais restait à redéfinir la montre qui allait jouer la carte de l'élégance dans cette stratégie de différentiation: tel est le but de la Zürich.

Plus ambitieuse esthétiquement, la Zürich l'est également mécaniquement avec son mouvement automatique maison, l'Epsilon. Il ne s'agit certes pas d'un premier prix de beauté mais sa conception est très intelligente et sa finition soignée surtout lorsqu'il se retrouve dans le contexte de la Zürich (L'Epsilon fut d'abord conçu pour la Tangomat). Les ponts sont finis en or noir et mettent en valeur la roue de couronne, le rochet ainsi que les vis. La masse oscillante se distingue mieux créant un joli effet visuel. Lorsque nous retirons la masse oscillante , son architecture reste proche de celle de l'Alpha qui reprend le pointage du Peseux 7001. Evoluant en territoire connu, l'Epsilon est un mouvement fiable, à la fréquence de 3hz et à la réserve de marche de 43 heures. Son diamètre est de 31mm mais il englobe la partie recouverte par la masse oscillante. De fait, l'entraxe est similaire à celui de l'Alpha. La petite seconde semble alors un peu trop proche du centre, c'est peut-être le reproche principal que je peux faire à la Zürich.


Un grand merci à l'équipe Nomos pour son accueil et le temps qu'elle m'a consacré.