Depuis toutes ces années, j'ai rarement rencontré un créateur aussi habité par son projet que Jean-Marc Bosque. Il faut dire que pour ce passionné d'histoire pré-colombienne le thème de sa collection de montres était tout choisi, l'année 2012 approchant: la Kukulkan GMT rend hommage au Dieu serpent à plumes qui est supposé apparaître le 21 décembre afin de marquer la fin d'un cycle du temps Maya, le cinquième et qui par la même occasion symbolisera le début du sixième cycle. Les Mayas avaient un système complexe de la mesure du temps ayant une capacité à mesurer à la fois des cycles courts ou extrêmement longs. Le 21 décembre 2012 est la date fatidique d'un changement de cycle long et certains l'ont interprétée comme celle de la fin du monde. Mais ne s'agirait-il pas plutôt de la fin d'un monde? Reste à savoir lequel.

Mais vous allez me dire: que vais-je donc faire de ma montre Kukulkan GMT? Qui va s'en occuper ensuite? L'alternative est finalement très simple:
- vous mourrez le 21 décembre, la question ne se pose plus
- vous survivez... alors vous apprécierez d'apprendre que le mouvement qui équipe la montre est un Valgranges A07.171, mouvement relativement répandu, fiable et qui est utilisé par des marques comme Longines ou Glycine.
Comme le mouvement Valgranges le laisse supposer, la Kukulkan GMT possède un diamètre imposant de 47mm. Cette grande taille est justifiée par l'iconographie pré-colombienne présente côté cadran et sur le fond du boîtier en acier.
Le cadran est structuré en 3 parties. Le rehaut supérieur sert de support à la numérotation Maya qui marque les 12 heures. La graduation située sur le fin anneau contre le rehaut est utilisée par l'aiguille GMT. Si vous voulez rester totalement dans l'esprit de la montre, calez cette aiguille sur le fuseau horaire du Mexique, cela pourra être utile, et n'y toucher plus. Enfin la partie centrale comporte une représentation du serpent à plumes en train d'avaler le logo de la marque. Je dois avouer que le "219" a été bien dessiné puisqu'il s'intègre parfaitement dans l'approche stylistique de l'ensemble.
Le cadran est structuré en 3 parties. Le rehaut supérieur sert de support à la numérotation Maya qui marque les 12 heures. La graduation située sur le fin anneau contre le rehaut est utilisée par l'aiguille GMT. Si vous voulez rester totalement dans l'esprit de la montre, calez cette aiguille sur le fuseau horaire du Mexique, cela pourra être utile, et n'y toucher plus. Enfin la partie centrale comporte une représentation du serpent à plumes en train d'avaler le logo de la marque. Je dois avouer que le "219" a été bien dessiné puisqu'il s'intègre parfaitement dans l'approche stylistique de l'ensemble.

Même si les heureux propriétaires de la Kukulkan GMT ne pourront la porter que pendant quelques mois, Jean-Marque Bosque a pensé à leur confort (pas la peine d'en rajouter en cette ultime ligne droite avant la fin du monde, la situation est suffisamment pénible...). Afin de contrebalancer les 47mm de diamètre, les cornes ont été raccourcies au maximum épousant de façon très satisfaisante le poignet. Les petits gabarits devront quand même passer leur chemin mais la montre semble plus contenue qu'elle n'est.
