C'est une évidence, Alpina n'a pas l'objectif avec cette Heritage Pilot de présenter une innovation horlogère majeure. Mais j'ai souhaité vous en parler car il s'agit d'une montre intéressante à plusieurs égards et importante pour la marque.
Tout d'abord, elle puise son inspiration dans une montre d'aviateur que la marque proposait dans les années 20. Elle rappelle donc le passé d'Alpina, maison fondée en 1901. Elle rappelle aussi l'importance qu'avait cette production particulière à vocation militaire et sert de vecteur d'image pour la collection "Aviation" contemporaine. L'Alpina d'aujourd'hui n'ayant rien à voir avec l'Alpina d'antant (la marque fut rachetée en 2002 par le Groupe Frédérique Constant), ce lien avec le passé ne fait pas de mal et permet de créer un trait d'union entre différentes époques.
Tout d'abord, elle puise son inspiration dans une montre d'aviateur que la marque proposait dans les années 20. Elle rappelle donc le passé d'Alpina, maison fondée en 1901. Elle rappelle aussi l'importance qu'avait cette production particulière à vocation militaire et sert de vecteur d'image pour la collection "Aviation" contemporaine. L'Alpina d'aujourd'hui n'ayant rien à voir avec l'Alpina d'antant (la marque fut rachetée en 2002 par le Groupe Frédérique Constant), ce lien avec le passé ne fait pas de mal et permet de créer un trait d'union entre différentes époques.
L'Heritage Pilot reprend les codes de la montre d'origine: un mouvement à remontage manuel, un boîtier à fond cuvette d'un diamètre de 50mm, un logo à police caractéristique et des chiffres appliqués. C'est bien ce respect qui me séduit et qui fait l'intérêt de cette montre par ailleurs très classique dans son exécution.
Le cadran est particulièrement réussi car malgré la taille imposante, il évite de sombrer dans l'ennui. Cela est dû à un bon équilibre, la taille des chiffres, index et du logo étant adaptée. Le logo apporte la touche d'originalité grâce à sa très jolie police, fidèle à celle du logo original, qui renforce le côté "néo-rétro". Les cercles positionnés dans la minuterie symbolisent les 12 heures et rompt la monotonie du chemin de fer. Enfin, les aiguilles feuille combinent parfaitement avec le cadran.
Le boîtier en acier ne souffre d'aucune critique, il est très proprement fini. La taille et la forme de la couronne facilitent le remontage. Le petit ergot situé sous la couronne permet d'ouvrir le fond. La charnière est insérée côté gauche de façon très discrète ce qui est un très bon point. Une fois le fond ouvert, le mouvement se dévoile. Il s'agit d'un classique Unitas 6498 réglé par les horlogers d'Alpina. Il est très simplement décoré et c'est un soulagement: Alpina a évité de tomber dans le syndrome de la décoration "sapin de Noël" qui aurait été malvenue dans ce contexte. Cependant, je ne suis pas trop fan de la couleur sombre apposée sur le rochet et la roue de couronne.
Le caractère imposant de l'Heritage Pilot se ressent au poignet sans aucun doute. Ce n'est pas une raison de poids mais bien de diamètre et de longueur de cornes. Si le poignet est adapté, la montre évite le ridicule car sa taille est cohérente avec son esprit et son design. En revanche, les petits poignets devront impérativement l'éviter, la forme des cornes ne laisse pas beaucoup d'espoir pour eux.
J'ai vu si fréquemment des montres de pilote "néo-rétro" folkloriques (et ce n'est pas cette année que cela va se calmer...) que j'ai été séduit par la simplicité qu'elle dégage et par sa cohérence.
J'ai vu si fréquemment des montres de pilote "néo-rétro" folkloriques (et ce n'est pas cette année que cela va se calmer...) que j'ai été séduit par la simplicité qu'elle dégage et par sa cohérence.
L'Heritage Pilot est commercialisée dans le cadre d'une série limitée de 1.883 pièces, nombre qui rappelle la date de fondation de l'Union Horlogère qui déposa la marque Alpina 18 ans plus tard.
Merci à l'équipe Alpina pour son accueil lors du GTE 2012.
Merci à l'équipe Alpina pour son accueil lors du GTE 2012.