L'année 2011 fut chargée pour Harry Winston avec la présentation de deux collections majeures: la collection Midnight au cours de la Foire de Bâle et la collection Ocean Sport en fin d'année pendant le Salon QP à Londres.
Si la collection Midnight explore le thème de l'élégance et de la simplicité, la collection Ocean Sport a pour but de donner une touche plus sportive au catalogue de Harry Winston en présentant 4 modèles, 2 pour hommes et 2 pour femmes ayant en commun l'utilisation du même matériau pour leurs boîtiers: le Zalium.
Evidemment, ce n'est pas la première fois que le Zalium constitue le thème d'une collection puisque les différentes montres Project Z, au nombre de 6 actuellement, utilisent des boîtiers en cet alliage d'aluminium et de zirconium réputé pour sa résistance et sa légèreté. Mais j'ai envie de dire qu'à travers le caractère plus décontracté de la collection Ocean Sport, le Zalium trouve un contexte idéal pour son emploi.
Si la collection Midnight explore le thème de l'élégance et de la simplicité, la collection Ocean Sport a pour but de donner une touche plus sportive au catalogue de Harry Winston en présentant 4 modèles, 2 pour hommes et 2 pour femmes ayant en commun l'utilisation du même matériau pour leurs boîtiers: le Zalium.
Evidemment, ce n'est pas la première fois que le Zalium constitue le thème d'une collection puisque les différentes montres Project Z, au nombre de 6 actuellement, utilisent des boîtiers en cet alliage d'aluminium et de zirconium réputé pour sa résistance et sa légèreté. Mais j'ai envie de dire qu'à travers le caractère plus décontracté de la collection Ocean Sport, le Zalium trouve un contexte idéal pour son emploi.
Les deux montres phares de la collection Ocean Sport sont les deux chronographes. Si le modèle pour femmes semble plus classique dans l'environnement Hary Winston, le modèle pour hommes se distingue par un cadran plus inhabituel, en transparence, permettant d'apprécier le travail de squelettage effectué sur le module du chronographe.
Il est difficile de présenter cette Ocean Sport Chronograph sans la comparer avec un autre chronographe à boîtier Zalium: la Z2 Diver.
Les deux montres ont en commun le même diamètre de boîtier, 44mm mais elles évoluent en fait dans deux univers distincts. La Z2 Diver joue la carte du Sport Chic avec son cadran plein, sa date placée classiquement à 6 heures, sa lunette en platine, le Shuriken qui symbolise l'écoulement du temps et son organisation de cadran qui met en avant les deux compteurs dédiés à la fonction chronographe, celui des minutes et celui des heures se trouvant rassemblés en une sorte de zone de couleur qui contraste avec le reste du cadran. Zalium, platine, caoutchouc, la Z2 Diver définit son approche stylistique par le mélange des matériaux.
Il est difficile de présenter cette Ocean Sport Chronograph sans la comparer avec un autre chronographe à boîtier Zalium: la Z2 Diver.
Les deux montres ont en commun le même diamètre de boîtier, 44mm mais elles évoluent en fait dans deux univers distincts. La Z2 Diver joue la carte du Sport Chic avec son cadran plein, sa date placée classiquement à 6 heures, sa lunette en platine, le Shuriken qui symbolise l'écoulement du temps et son organisation de cadran qui met en avant les deux compteurs dédiés à la fonction chronographe, celui des minutes et celui des heures se trouvant rassemblés en une sorte de zone de couleur qui contraste avec le reste du cadran. Zalium, platine, caoutchouc, la Z2 Diver définit son approche stylistique par le mélange des matériaux.
L'Ocean Sport Chronograph se situe dans une atmosphère à la fois plus sombre et plus radicale. Le caractère sombre provient essentiellement de la finition des index de la lunette, avec un revêtement DCL noir et des ponts du module de chronographe en ruthenium noir.
Contrairement à la Z2 Diver, la date est ici positionnée à 12 heures afin d'améliorer sa visibilité dans un contexte de cadran transparent. L'Ocean Sport Chronograph interprète différemment le compteur des heures. Sur la Z2, l'affichage est traditionnel avec une aiguille indiquant le temps écoulé. Ici, l'aiguille est fixe et le compteur tourne afin de positionner la graduation adéquate devant l'aiguille.
Le travail de finition du module est parfaitement exécuté et constitue l'atout principal de l'Ocean Sport Chronograph. Certes, le boîtier a légèrement évolué par rapport à celui de la Z2 Diver en étant plus anguleux (vous remarquerez la forme des éléments qui entourent la couronne) et en comportant des pièces de bout. Mais très vite, c'est le cadran qui attire les regards. L'effet de profondeur inhérent au module, le relief dû aux aux compteurs apposés sont très séduisants. J'ai cependant un regret: que le guichet de la date soit simple et pas double. En effet, en position zéro, l'aiguille du chronographe a tendance à masquer la date. La montre est en revanche très lisible grâce au bon contraste entre les aiguilles luminescentes et la finition sombre du module. Vous noterez l'absence du Shuriken, que l'on peut regretter, ici remplacé par une aiguille simple.
Cela note bien la volonté de Harry Winston de mettre en avant la structure du squelettage du module. Si la date avait été à double guichet, les deux disques de date auraient recouvert une partie du module. En étant simple, la date est affichée par le biais d'un anneau périphérique permettant de dégager le module. C'est un objectif similaire qui a conduit à supprimer le Shuriken qui aurait réduit la vision.
Le travail de squelettage du module:
Contrairement à la Z2 Diver, la date est ici positionnée à 12 heures afin d'améliorer sa visibilité dans un contexte de cadran transparent. L'Ocean Sport Chronograph interprète différemment le compteur des heures. Sur la Z2, l'affichage est traditionnel avec une aiguille indiquant le temps écoulé. Ici, l'aiguille est fixe et le compteur tourne afin de positionner la graduation adéquate devant l'aiguille.
Le travail de finition du module est parfaitement exécuté et constitue l'atout principal de l'Ocean Sport Chronograph. Certes, le boîtier a légèrement évolué par rapport à celui de la Z2 Diver en étant plus anguleux (vous remarquerez la forme des éléments qui entourent la couronne) et en comportant des pièces de bout. Mais très vite, c'est le cadran qui attire les regards. L'effet de profondeur inhérent au module, le relief dû aux aux compteurs apposés sont très séduisants. J'ai cependant un regret: que le guichet de la date soit simple et pas double. En effet, en position zéro, l'aiguille du chronographe a tendance à masquer la date. La montre est en revanche très lisible grâce au bon contraste entre les aiguilles luminescentes et la finition sombre du module. Vous noterez l'absence du Shuriken, que l'on peut regretter, ici remplacé par une aiguille simple.
Cela note bien la volonté de Harry Winston de mettre en avant la structure du squelettage du module. Si la date avait été à double guichet, les deux disques de date auraient recouvert une partie du module. En étant simple, la date est affichée par le biais d'un anneau périphérique permettant de dégager le module. C'est un objectif similaire qui a conduit à supprimer le Shuriken qui aurait réduit la vision.
Le travail de squelettage du module:
La Z2 Diver est un chronographe modulaire (base GP3100 + module Dubois-Depraz), l'Ocean Sport Chronograph l'est tout autant. Cela présente ici l'avantage de positionner la partie chronographe côté cadran. Le fond du boîtier est plein. En revanche, et c'est pour moi une déception, le mouvement de base n'est plus le Girard-Perregaux mais un ETA2892. Rien de grave en soi car il s'agit d'un mouvement fiable. Cependant, il faut souligner que l'Ocean Sport chronograph perd un élément constitutif de l'exclusivité de la Z2 Diver. Pour des raisons d'image et de cohérence par rapport au reste de la gamme, je regrette ce choix.
En toute logique, les performances de la montre découlent de l'emploi de ce mouvement: la réserve de marche est de 42 heures et la fréquence de 4hz. La bonne surprise vient du déclenchement agréable des poussoirs grâce à leur forme très ergonomique qui en plus s'insère bien dans le design général de la montre.
Grâce à une boucle déployante astucieuse qui se règle grâce à un ardillon, l'Ocean Sport Chronograph se positionne bien sur le poignet, le bracelet caoutchouc la maintenant fermement. Mais comme toujours, la largeur du boîtier combinée à la longueur des cornes rendent cette montre peu adaptée aux petits poignets. La lunette unidirectionnelle se manipule très facilement grâce à sa forme qui permet de l'agripper aisément. Du fait du caractère fouillis du cadran et la graduation très partielle de la lunette, l'Ocean Sport Chronograph n'est pas la montre de plongée idéale. Ce n'est pas sa vocation mais une étanchéité de 200 mètres lui confère un côté très polyvalent.
Grâce à une boucle déployante astucieuse qui se règle grâce à un ardillon, l'Ocean Sport Chronograph se positionne bien sur le poignet, le bracelet caoutchouc la maintenant fermement. Mais comme toujours, la largeur du boîtier combinée à la longueur des cornes rendent cette montre peu adaptée aux petits poignets. La lunette unidirectionnelle se manipule très facilement grâce à sa forme qui permet de l'agripper aisément. Du fait du caractère fouillis du cadran et la graduation très partielle de la lunette, l'Ocean Sport Chronograph n'est pas la montre de plongée idéale. Ce n'est pas sa vocation mais une étanchéité de 200 mètres lui confère un côté très polyvalent.
L'Ocean Sport Chronograph est selon moi une évolution plutôt réussie de la Z2 Diver en lui insufflant une dose de style plus sportif, en réinventant la présentation du cadran et en donnant un côté plus anguleux au boîtier. J'aurais à titre personnel préféré la suppression totale de la date et le maintien de la base GP3100. Malgré cela, l'effet de transparence du cadran et le confort à l'usage rendent l'Ocean Sport Chronograph globalement séduisante même si je conserve une préférence pour la Z2 Diver.
Un grand merci à l'équipe Harry Winston de Londres.
Un grand merci à l'équipe Harry Winston de Londres.