Sous l'impulsion d'Antonio Calce, Corum fait preuve d'une très belle dynamique et remodèle sa collection avec justesse en s'appuyant sur ses deux principaux piliers: les lignes Admiral's Cup et Bridges.
L'Admiral's Cup Legend n'est sûrement pas la nouveauté Corum la plus impressionnante ni la plus innovante. Mécaniquement parlant, elle ne présente d'ailleurs pas grand chose de nouveau. Mais elle est très importante dans la stratégie de la marque en orientant la ligne Admiral's Cup vers une dimension à la fois plus élégante et plus accessible, en d'autres termes: moins radicale.
Corum a travaillé sur plusieurs détails afin de l'adapter à ce nouveau contexte. Le boîtier de 42mm conserve sa forme caractéristique à lunette dodécagonale mais les cornes ont été adoucies en devenant plus galbées. Ce boîtier est vraiment l'élément le plus fondamental de cette montre: il lui donne beaucoup de caractère et d'originalité.
La finition du cadran est très réussie avec un joli contraste entre les chiffres et index appliqués et le motif vertical (ou en grain d'orge pour la version en or rose). Le rehaut comporte toujours les fanions mais ils sont dessinés d'une façon tellement discrète qu'ils ont tendance à se fondre dans le cadran. Quand à la petite seconde, elle évoque le monde des régates, étant graduée comme un compte à rebours.
Comme nous pouvions nous en douter du fait de la présence de la petite seconde, l'Admiral's Cup est équipée d'un mouvement ETA2895, d'une fréquence de 4hz et d'une réserve de marche de 42 heures. Il est correctement fini avec un joli rotor gravé du nom de la marque.
Mais en retournant la montre, nous voyons bien là où le bât blesse: il est incontestablement trop petit pour le boîtier. Le fond saphir aurait pu être avantageusement remplacé par un fond plein gravé qui n'aurait pas nuit à l'élégance de la montre. Mais la demande de la clientèle est là: intérêt horloger ou pas, les mouvements doivent être vus.
Le problème n'est finalement pas à l'arrière de la montre plutôt côté cadran: la petite seconde se trouve évidemment trop près du centre. C'est malheureusement quelque chose que nous revoyons régulièrement avec les montres équipées de ce mouvement comme chez Bell&Ross par exemple. Nous sentons bien que les designers ont travaillé pour masquer cela mais malgré leurs efforts (taille des index par exemple), ce déséquilibre reste perceptible.
Ceci dit, ce n'est pas un détail rédhibitoire pour tous ceux qui souhaitent profiter du boîtier Admiral's Cup avant tout: la montre se porte avec un plaisir certain et le soin apporté à sa finition contribue à son charme emprunt de simplicité. L'Admiral's Cup est disponible en or rose, en acier et en or/acier. A noter qu'une version pour femmes est disponible en 38mm et sans petite seconde.
Vendue pour sa version acier sur cuir à un tarif autour de 3.500 euros, elle permet à une plus large clientèle d'accéder à une marque qui depuis plus de 55 ans marque le paysage horloger par sa singularité.
Un grand merci à l'équipe Corum pour leur accueil lors du Salon de Bâle.
L'Admiral's Cup Legend n'est sûrement pas la nouveauté Corum la plus impressionnante ni la plus innovante. Mécaniquement parlant, elle ne présente d'ailleurs pas grand chose de nouveau. Mais elle est très importante dans la stratégie de la marque en orientant la ligne Admiral's Cup vers une dimension à la fois plus élégante et plus accessible, en d'autres termes: moins radicale.
Corum a travaillé sur plusieurs détails afin de l'adapter à ce nouveau contexte. Le boîtier de 42mm conserve sa forme caractéristique à lunette dodécagonale mais les cornes ont été adoucies en devenant plus galbées. Ce boîtier est vraiment l'élément le plus fondamental de cette montre: il lui donne beaucoup de caractère et d'originalité.
La finition du cadran est très réussie avec un joli contraste entre les chiffres et index appliqués et le motif vertical (ou en grain d'orge pour la version en or rose). Le rehaut comporte toujours les fanions mais ils sont dessinés d'une façon tellement discrète qu'ils ont tendance à se fondre dans le cadran. Quand à la petite seconde, elle évoque le monde des régates, étant graduée comme un compte à rebours.
Comme nous pouvions nous en douter du fait de la présence de la petite seconde, l'Admiral's Cup est équipée d'un mouvement ETA2895, d'une fréquence de 4hz et d'une réserve de marche de 42 heures. Il est correctement fini avec un joli rotor gravé du nom de la marque.
Mais en retournant la montre, nous voyons bien là où le bât blesse: il est incontestablement trop petit pour le boîtier. Le fond saphir aurait pu être avantageusement remplacé par un fond plein gravé qui n'aurait pas nuit à l'élégance de la montre. Mais la demande de la clientèle est là: intérêt horloger ou pas, les mouvements doivent être vus.
Le problème n'est finalement pas à l'arrière de la montre plutôt côté cadran: la petite seconde se trouve évidemment trop près du centre. C'est malheureusement quelque chose que nous revoyons régulièrement avec les montres équipées de ce mouvement comme chez Bell&Ross par exemple. Nous sentons bien que les designers ont travaillé pour masquer cela mais malgré leurs efforts (taille des index par exemple), ce déséquilibre reste perceptible.
Ceci dit, ce n'est pas un détail rédhibitoire pour tous ceux qui souhaitent profiter du boîtier Admiral's Cup avant tout: la montre se porte avec un plaisir certain et le soin apporté à sa finition contribue à son charme emprunt de simplicité. L'Admiral's Cup est disponible en or rose, en acier et en or/acier. A noter qu'une version pour femmes est disponible en 38mm et sans petite seconde.
Vendue pour sa version acier sur cuir à un tarif autour de 3.500 euros, elle permet à une plus large clientèle d'accéder à une marque qui depuis plus de 55 ans marque le paysage horloger par sa singularité.
Un grand merci à l'équipe Corum pour leur accueil lors du Salon de Bâle.