Je souhaite vous présenter très brièvement cette Airborne II car elle constitue selon moi une évolution esthétique pertinente de ce modèle qui fut dévoilé en 2009.
L'horlogerie et les têtes de mort, c'est une vieille histoire... la combinaison des deux rappelant que le temps qui passe conduit à une issue inéluctable. L'occasion faisant le larron, Bell&Ross en rendant hommage aux parachutistes de l'US Airborne a su ainsi conserver l'ambiance militaire qui règne autour de ses montres tout en surfant sur la tendance qui conduit à présenter des montres plus "provocantes".
Le problème de la première Airborne, malgré son boîtier BR01 de 46mm et son cadran en tête de mort, était qu'elle semblait un peu trop lisse finalement. Il lui manquait la petite touche de peps pour la rendre vraiment excitante: elle faisait un peu trop montre "pour choquer le bourgeois".
L'objectif de cette Airborne II, dévoilée au Salon de Bâle 2011, est de casser ce sentiment et... d'achever le travail en la rendant plus cohérente. Et nous nous rendons compte qu'il suffit de deux détails pour y arriver.
Le premier est la finition du boîtier en canon de fusil. Le deuxième est le bracelet en cuir avec une finition usée. Les deux combinés donnent un côté plus brut à l'Airborne qui lui va à ravir: elle semble avoir traversé le temps, subissant les assauts du temps et des événements. Comme les boîtiers en acier sont frottés aléatoirement pour obtenir un tel résultat, chaque montre aura un aspect différent... lorsqu'on y mettra le nez dessus.
Pour le reste, tout est conservé: le boîtier BR01 de 46mm (je n'imagine pas l'Airborne avec un boîtier plus petit) et le mouvement ETa2892 sur lequel il n'y a pas grand chose à signaler.
De toutes les façons, cette montre n'a pas l'objectif d'être un sommet horloger: elle est là pour plaire esthétiquement parlant et elle réussit son objectif en étant plus aboutie que sa devancière grâce à son côté "roots".
Finalement, l'Airborne II, c'est un peu la preuve qu'en horlogerie aussi, on peut sembler "vieux, usé, fatigué" et avoir de belles années devant soi.
Merci à l'équipe Bell&Ross du Salon de Bâle pour leur accueil.
L'horlogerie et les têtes de mort, c'est une vieille histoire... la combinaison des deux rappelant que le temps qui passe conduit à une issue inéluctable. L'occasion faisant le larron, Bell&Ross en rendant hommage aux parachutistes de l'US Airborne a su ainsi conserver l'ambiance militaire qui règne autour de ses montres tout en surfant sur la tendance qui conduit à présenter des montres plus "provocantes".
Le problème de la première Airborne, malgré son boîtier BR01 de 46mm et son cadran en tête de mort, était qu'elle semblait un peu trop lisse finalement. Il lui manquait la petite touche de peps pour la rendre vraiment excitante: elle faisait un peu trop montre "pour choquer le bourgeois".
L'objectif de cette Airborne II, dévoilée au Salon de Bâle 2011, est de casser ce sentiment et... d'achever le travail en la rendant plus cohérente. Et nous nous rendons compte qu'il suffit de deux détails pour y arriver.
Le premier est la finition du boîtier en canon de fusil. Le deuxième est le bracelet en cuir avec une finition usée. Les deux combinés donnent un côté plus brut à l'Airborne qui lui va à ravir: elle semble avoir traversé le temps, subissant les assauts du temps et des événements. Comme les boîtiers en acier sont frottés aléatoirement pour obtenir un tel résultat, chaque montre aura un aspect différent... lorsqu'on y mettra le nez dessus.
Pour le reste, tout est conservé: le boîtier BR01 de 46mm (je n'imagine pas l'Airborne avec un boîtier plus petit) et le mouvement ETa2892 sur lequel il n'y a pas grand chose à signaler.
De toutes les façons, cette montre n'a pas l'objectif d'être un sommet horloger: elle est là pour plaire esthétiquement parlant et elle réussit son objectif en étant plus aboutie que sa devancière grâce à son côté "roots".
Finalement, l'Airborne II, c'est un peu la preuve qu'en horlogerie aussi, on peut sembler "vieux, usé, fatigué" et avoir de belles années devant soi.
Merci à l'équipe Bell&Ross du Salon de Bâle pour leur accueil.