L'année 2010 s'achève avec son lot de coups de coeur et de déceptions. Elle a été marquée par la disparation de plusieurs marques et par la situation très délicate de certains sous-traitants. En contrepartie, d'autres acteurs tirent leur épingle du jeu et surfent sur une reprise encore inégale selon les zones géographiques. Si je devais résumer cette année en quelques mots, je dirais que j'y ai vu deux tendances contradictoires:
- d'un côté, de l'audace, toujours plus d'audace: en cette période de crise, la nécessité de se démarquer est nécessaire. L'audace ne s'exprime pas uniquement par le design mais également par l'ambition des mouvements développés. Et le développement de ces mouvements est aussi rendu nécessaire pour échapper ou tout du moins pour être moins dépendant de fournisseurs puissants comme le Swatch Group. De fait, des entreprises peu connues du grand public se sont retrouvées sur le devant de la scène grâce à la demande croissante de calibres exclusifs: nous pensons à Chronode, Concepto, Les Artisans Horlogers, Agenhor etc... qui existent certes depuis de nombreuses années mais dont les noms reviennent fréquemment.
- de l'autre, une vague, pour ne pas dire une lame de fond avec le néo-rétro: est-ce un moyen de vouloir effectuer un retour de balancier suite à des excès récents? Est-ce une façon de s'adapter rapidement aux évolutions de la demande? Est-ce une volonté de présenter un produit rassurant aux clients? Les faits sont là: cette tendance fut lourde en 2010. Le danger pour les marques qui font appel à cette démarche est de tuer la créativité. La réussite dans cet exercice consiste à savoir puiser dans son histoire pour évoluer et non pas pour cloner des montres du passé et de laisser "une respiration créative" dans la collection.
Je vous propose ci-après ma petite sélection des montres qui m'ont marqué en 2010. Ce sont donc des coups de coeurs et par définition, ils ne s'expliquent pas. C'est une alchimie spéciale qui fait que nous sommes touchés ou pas par une montre...
Je fus subjugué par la beauté de la DB25 Phase de Lune, une vraie montre de roi sans marque inscrite sur le cadran:
La Royal Oak Squelette sur la base du mouvement 3120 présente un squelettage vraiment contemporain qui s'adapte parfaitement au boîtier:
Tout le charme et la poésie du Pont des Amoureux sans oublier la malice de Jean-Marc Wiederrecht qui se retrouve dans le parcours des personnages:
La 5205, pour moi, le plus beau calendrier annuel de Patek:
La White Shark d'Urwerk dont les teintes plus claires rendent la montre lumineuse et ne sont pas sans rappeler l'Opus V:
La Frog, sûrement la déclinaison de la HM3 de Max Büsser que je préfère:
La 1815 Phase de Lune de la collection Hommage à F.A.Lange consacre le grand retour de la complication qui avait donné ses lettres de noblesse à la 1815 Emil Lange:
Et tellement d'autres... l'année 2010 fut riche en nouveautés de qualité, espérons que 2011 soit aussi fertile!
Excellent réveillon!
Fr.Xavier
Je fus subjugué par la beauté de la DB25 Phase de Lune, une vraie montre de roi sans marque inscrite sur le cadran:
La Royal Oak Squelette sur la base du mouvement 3120 présente un squelettage vraiment contemporain qui s'adapte parfaitement au boîtier:
Tout le charme et la poésie du Pont des Amoureux sans oublier la malice de Jean-Marc Wiederrecht qui se retrouve dans le parcours des personnages:
La 5205, pour moi, le plus beau calendrier annuel de Patek:
La White Shark d'Urwerk dont les teintes plus claires rendent la montre lumineuse et ne sont pas sans rappeler l'Opus V:
La Frog, sûrement la déclinaison de la HM3 de Max Büsser que je préfère:
La 1815 Phase de Lune de la collection Hommage à F.A.Lange consacre le grand retour de la complication qui avait donné ses lettres de noblesse à la 1815 Emil Lange:
Et tellement d'autres... l'année 2010 fut riche en nouveautés de qualité, espérons que 2011 soit aussi fertile!
Excellent réveillon!
Fr.Xavier