C'est peu dire que la communauté horlogère attendait avec impatience la dernière mouture de la version acier de la Submariner. Il faut dire que Rolex a le chic pour alimenter les fantasmes en faisant gentiment monter la pression au fil des ans. Après avoir dévoilé les nouveautés des versions or puis or-acier, il était inéluctable que le tour de la version acier allait venir en 2010. Rolex a tenu cependant à créer une surprise car ce n'est pas une Submariner acier mais deux qui furent présentées lors du Salon de Bâle 2010 (sous la référence 116610).
Il est à vrai dire un peu inutile de présenter ces nouveautés sous l'angle descriptif puisque ce furent les nouveautés les plus commentées dans les semaines qui ont suivi le Salon.
En fait, il y a deux façons de voir les choses lorsqu'on découvre ces nouvelles Submariner.
La première consiste à souligner la montée de la qualité perçue (et bien réelle) de ces montres. La lunette Céramique Cerachrom aux graduations platine et le bracelet avec son fermoir Glidelock apportent un plus par rapport à la version précédente. C'est en fait tout le talent de Rolex: être en constante évolution sans révolution et dans ce domaine là, Rolex maîtrise totalement son sujet.
En fait, il y a deux façons de voir les choses lorsqu'on découvre ces nouvelles Submariner.
La première consiste à souligner la montée de la qualité perçue (et bien réelle) de ces montres. La lunette Céramique Cerachrom aux graduations platine et le bracelet avec son fermoir Glidelock apportent un plus par rapport à la version précédente. C'est en fait tout le talent de Rolex: être en constante évolution sans révolution et dans ce domaine là, Rolex maîtrise totalement son sujet.
La seconde est de regretter l'aspect de plus en plus cossu de ces Submariner. Le boîtier, pourtant du même diamètre (40mm) fait plus massif, les reflets de lumière ne sont pas les mêmes, en quelques mots: on assiste à l'embourgeoisement de cette montre. Nous pouvons ainsi regretter cet éloignement de la vocation première de la Submariner: être la montre de plongée de référence.
Cette vocation première n'est cependant pas perdue: montre de plongée de référence, elle l'est toujours (l'étanchéité est de 300m). En fait, ces nouvelles versions de la Submariner acier traduisent surtout la volonté de la part de Rolex de faire évoluer les modèles pour qu'ils soient en phase avec le comportement de leurs propriétaires. La Submariner est maintenant la quintessence de la montre sport-chic, à l'aise tant à la plage qu'en costume, tant en semaine que le week-end. Plus qu'une montre de plongée, la Submariner est aujourd'hui considérée comme la meilleure illustration de la montre homogène capable d'accompagner son propriétaire en toutes circonstances.
Côté calibre, nous retrouvons dans ces deux nouvelles Submariner le 3135, certifié chronomètre, équipé du spiral Parachrom et d'une fréquence de 4hz et d'une réserve de marche de 48 heures.
Grâce à la redoutable efficacité du bracelet, les deux Submariner se portent avec grand confort et ce qui n'est guère une surprise pour une Rolex. Mais c'est au poignet que la version "verte" révèle tout son charme. A vrai dire, j'étais très peu emballé par cette montre la trouvant... trop verte. Mais la qualité de finition du cadran a balayé ce sentiment: le cadran prend de très beaux effets de lumière selon l'inclinaison et l'éclairage et change constamment de couleur, pouvant passer du vert vif au vert très obscur. Une vraie réussite qui, selon mon point de vue, la rend plus séduisante ou tout du moins plus subtile que la 16610LV (lunette verte - cadran noir), la montre du 50ième anniversaire de la Submariner.
Comme toujours avec Rolex, la présentation de ces deux nouveautés aura provoqué des réactions tranchées de la part des fans de la marque. Nombreux furent ceux qui ont regretté que le côté "chic" prenne le pas sur le côté "utilitaire". Mais personne n'a contesté la grande qualité d'exécution de l'ensemble qui d'ailleurs donne une justification à la montée des prix.