Peu de marques se lancent dans la fabrication de montres de poche même si certaines d'entre elles, parmi les plus prestigieuses, n'ont jamais cessé d'en produire. Et nous percevons un frémissement de regain d'intérêt pour ce type de montre comme l'a prouvé Richard Mille avec la RM020.
Concernant Jaquet-Droz, la présentation d'une montre de poche est finalement plus que logique, le modèle bracelet-montre Grande Seconde étant directement inspiré par la montre de poche réalisée en 1784 et la marque cultivant un style "montre de poche au poignet" pour ses différents modèles.
Contrairement à la RM020, ici, nous n'avons pas de réinterprétation moderne: l'esprit s'est voulu proche de l'originale, un peu comme si elle était exactement reproduite aujourd'hui.
La montre est, il faut bien l'avouer, ravissante. Le ballet des aiguilles en or rose sur le cadran en émail est superbe.
D'un diamètre de 50mm, le boîtier en or rose, une fois ouvert, fait découvrir un guillochage et une inscription commémorant 270 ans d'Art Horloger.
Nous reconnaissons le calibre sans problème: il s'agit du Piguet 151 que nous retrouvons également dans la montre de poche Cellini de Rolex.
Le boîtier est numéroté ce qui finalement fait regretter que le cadran le soit également.
Le boîtier est numéroté ce qui finalement fait regretter que le cadran le soit également.
La démarche de Jaquet-Droz est donc intéressante et nous retrouvons bien l'esprit de la marque, telle qu'elle existe aujourd'hui, dans cette montre. Nous pouvons juste regretter que la pureté du cadran n'ait pas été préservée (à cause de la numérotation) et peut-être une certaine absence de prise de risque au niveau du calibre.