De Bethune, c'est la marque portée par 2 figures du monde horloger : le collectionneur David Zanetta (ex propriétaire de Leroy) et le très grand maître horloger Denis Flageollet (qui a travaillé avec Parmigiani, Franck Muller et FP.Journe, Vianney Halter au sein de THA qu'ils avaient fondé ensemble).
Je connaissais la marque depuis quasiment son lancement, ayant eu l'opportunité de les voir en vitrine à Milan en 2003. Je l'avais perdue de vue depuis et maintenant c'est une grosse claque!
Je vais garder mon vieux catalogue de 2003 comme une relique : avant, les montres De Bethune étaient des montres très classiques (mais qui avaient déjà la forme caractéristique des cornes du boîtier) maintenant, plusieurs styles cohabitent.
Tous les calibres sont in-house maintenant permettant au talent de Flageollet de s'exprimer.
La volonté du duo Flageollet / Zanetta est de trouver des solutions techniques à des problèmes posés par les montres mécaniques et de réduire leurs contraintes.
En 5 ans, 3 calibres ont été développé et 7 brevets déposés.
La ligne plus classique de la marque est représentée par la superbe DB15 et par la Digitale.
La DB15 est un QP à remontage manuel (aïe mais 5 jours de rdm, ouf) avec l'affichage original en relief des phases de lune grâce à une sphère platine : le revolving moon (plus de 120 ans de précision).
La finition est superbe:
Le calibre est très étonnant esthétiquement, faisant penser à Breguet (AL pas la marque, enfin, c'est mon point de vue) avec sa platine en forme de coeur:
La montre est équipée du balancier breveté en titane/platine.
La Digitale est étonnante visuellement même si ce type d'affichage n'est pas une nouveauté, loin de là:
La phase de lune est visible à l'arrière de la montre:
Ici, le balancier est en titane/platine avec un système de triple parechute.
Puis nous passons à une rupture esthétique avec la spectaculaire DBS avec son calibre à remontage manuel de 6 jours:
Vous remarquerez la phase de lune au premier plan.
La réserve de marche est à l'arrière:
La DB22 à double-barillet. Le cadran est en titane, usiné de façon particulier lui donnant une espèce de guillochage très agréable.
Le rotor est en titane/platine sur un roulement à bille céramique.
On reconnaît ici le système antichoc triple parechute avec pont en titane:
Pour finir, voici l'arrière de la DB24. La caractéristique de cette montre est de pouvoir régler soi-même la vitesse du système de remontage automatique grâce à un levier actionné par la couronne. On passe ainsi du mode sport, au normal ou au lent en fonction de ses activités. Je pars au golf : je mets la montre en mode sport. Je rentre bouquiner à la maison : je la remets en mode lent. (LMH: low, medium, high)
Une Richard Mille de mémoire permet ce changement aussi... mais le réglage se fait à la manufacture. Rien à voir ici, l'utilisateur peut le faire lui-même traduisant en cela la grande maîtrise technique des montres De Bethune et de Denis Flageollet.
(Précision: depuis la rédaction du texte, l'Urwerk 202 est sortie et permet un réglage similaire mais avec une technique différente, par le biais des turbines).
Bref, une belle redécouverte et de nouveau, comme avec toutes ces marques lors du salon, un grand plaisir à essayer des montres qui sortent des sentiers archibattus!
Pour en savoir plus:
Le site de De Bethune
Je connaissais la marque depuis quasiment son lancement, ayant eu l'opportunité de les voir en vitrine à Milan en 2003. Je l'avais perdue de vue depuis et maintenant c'est une grosse claque!
Je vais garder mon vieux catalogue de 2003 comme une relique : avant, les montres De Bethune étaient des montres très classiques (mais qui avaient déjà la forme caractéristique des cornes du boîtier) maintenant, plusieurs styles cohabitent.
Tous les calibres sont in-house maintenant permettant au talent de Flageollet de s'exprimer.
La volonté du duo Flageollet / Zanetta est de trouver des solutions techniques à des problèmes posés par les montres mécaniques et de réduire leurs contraintes.
En 5 ans, 3 calibres ont été développé et 7 brevets déposés.
La ligne plus classique de la marque est représentée par la superbe DB15 et par la Digitale.
La DB15 est un QP à remontage manuel (aïe mais 5 jours de rdm, ouf) avec l'affichage original en relief des phases de lune grâce à une sphère platine : le revolving moon (plus de 120 ans de précision).
La finition est superbe:
Le calibre est très étonnant esthétiquement, faisant penser à Breguet (AL pas la marque, enfin, c'est mon point de vue) avec sa platine en forme de coeur:
La montre est équipée du balancier breveté en titane/platine.
La Digitale est étonnante visuellement même si ce type d'affichage n'est pas une nouveauté, loin de là:
La phase de lune est visible à l'arrière de la montre:
Ici, le balancier est en titane/platine avec un système de triple parechute.
Puis nous passons à une rupture esthétique avec la spectaculaire DBS avec son calibre à remontage manuel de 6 jours:
Vous remarquerez la phase de lune au premier plan.
La réserve de marche est à l'arrière:
La DB22 à double-barillet. Le cadran est en titane, usiné de façon particulier lui donnant une espèce de guillochage très agréable.
Le rotor est en titane/platine sur un roulement à bille céramique.
On reconnaît ici le système antichoc triple parechute avec pont en titane:
Pour finir, voici l'arrière de la DB24. La caractéristique de cette montre est de pouvoir régler soi-même la vitesse du système de remontage automatique grâce à un levier actionné par la couronne. On passe ainsi du mode sport, au normal ou au lent en fonction de ses activités. Je pars au golf : je mets la montre en mode sport. Je rentre bouquiner à la maison : je la remets en mode lent. (LMH: low, medium, high)
Une Richard Mille de mémoire permet ce changement aussi... mais le réglage se fait à la manufacture. Rien à voir ici, l'utilisateur peut le faire lui-même traduisant en cela la grande maîtrise technique des montres De Bethune et de Denis Flageollet.
(Précision: depuis la rédaction du texte, l'Urwerk 202 est sortie et permet un réglage similaire mais avec une technique différente, par le biais des turbines).
Bref, une belle redécouverte et de nouveau, comme avec toutes ces marques lors du salon, un grand plaisir à essayer des montres qui sortent des sentiers archibattus!
Pour en savoir plus:
Le site de De Bethune